Adieu l'artiste...

Jean Jacques Lou Poueyou s'en est allé en pleine célébration des fêtes de fin d'année. Comme un dernier clin d'oeil à cette vie qu'il aimait tant, qu'il appréciait en inlassable épicurien, la caressant au gré de ses envies sans jamais se départir du sens de l'amitié qu'il cultivait comme nul autre pareil.
A la veille du nouvel an, sa famille bien sûr, ses innombrables amis et le club Pasteur sont dans la consternation, la peine est incommensurable.
Et pour cause, il symbolisait tellement la bonhomie, la force, la joie, que son brusque départ jette le désarroi parmi tous ceux et celles qui se délectèrent en sa compagnie.
Bien plus que d'éloge funèbre, il n'est qu'à lire les quelques clichés pris au hasard de ses pérégrinations boulistes, souvent fantasques mais toujours remarquables, pour s'approprier le bonheur et le plaisir qu'il diffusait avec cette verve et ses réparties dont il avait le secret.
Pasteur perd aujourd'hui son enfant roi, le plus ancien de ses licenciés quand il intégra encore gamin dès 1958, il y a 67 ans déjà, le club chez Mondouch avec tous ses copains du quartier, notamment Lolo Cescau, Jean-Mi Sensenacq et tant d'autres.
Salut Jean-Jacques, salut l'artiste!